Les FDR emboîtent les pas de l’ANC

 

Les Forces Démocratiques pour la République (FDR) de Me Paul Dodji Apevon, ont rejoint l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) en annonçant dans une déclaration publiée ce lundi 3 juin qu’ils ne siégeront pas à la nouvelle Assemblée nationale togolaise. Le parti justifie cette décision par plusieurs raisons. Selon les FDR , « après avoir réalisé le plan macabre de liquidation et d’humiliation de toute l’opposition, les auteurs de cette aventure peu glorieuse ont finalement compris qu’ils sont allés trop loin dans le hold up et que la présence des cinq députés de l’opposition à l’Assemblée Nationale est une caution dont ils ont besoin pour leur servir de vernis démocratique. » peut-on lire dans le document

 

‹‹En effet, la prétendue nouvelle constitution, dont personne ne connaissait auparavant le contenu, a été rendue accessible au public le jour même de la rentrée parlementaire et le règlement intérieur adopté par l’assemblée nationale mentionne clairement que la nouvelle législature est placée sous l’égide de la nouvelle constitution.›› a écrit Me APEVON

 

‹‹Dans ces conditions, siéger à l’Assemblée Nationale par les députés de l’opposition reviendrait ipso facto à reconnaitre la constitution contestée et rend inefficace les actions à mener par ces députés en dehors de l’assemblée pour le retrait de cette constitution. C’est pour éviter cet engrenage que le parti FDR décide de ne pas siéger en rappelant que dans toutes ses prises de positions au sujet de cette constitution imposée au forceps, il a toujours clamé haut et fort qu’il ne l’acceptera pas›› a conclu l’avocat.

 

 

Il faut rappeler que selon les résultats officiels proclamés par la cour constitutionnelle, l’opposition dans son ensemble n’a obtenu que 5 sièges à l’assemblée nationale. Avec le retrait de l’ANC et les FDR, seuls trois députés de l’opposition siégeront les six prochaines années à l’Assemblée nationale.

 

 

Victor KOUTOWOU

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