Droits humains : Lancement du projet « renforcement de la voix des femmes et enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive » à Gbadi N’KOUGNA.

Le projet « renforcement de la voix des femmes et enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive » a été lancé ce mercredi 24 juillet 2024 à Gbadi N’KOUGNA. Piloté par ISCOME, le projet vise à faire face aux multiples défis liés aux maltraitances des femmes et aux enfants en milieu rural dans les communes de Wawa 2 et Amou 3. Ce projet qui s’exécute jusqu’en décembre 2024 permettra de mettre les hommes, femmes et les enfants sous un pied d’égalité dans les communes bénéficiaires afin d’assurer une inclusion sociale. ‹‹L’objectif de projet est de pouvoir créer un environnement dans lequel les femmes et les enfants connaissent leurs droits et voient leur droits protégés et respectés ›› a indiqué Eric Kokou Lama BANASSIMA, chargé de programme à ISCOME.
Dans son discours d’ouverture, le Représentant du Maire de la Commune de Wawa 2, Monsieur ILESSOUMI Kossu Esseyi, conseiller municipal de ladite commune a souligné l’importance de l’épanouissement des femmes et les enfants dans la marche vers le développement d’une communauté tout en réitérant les remerciements du Monsieur le Maire à l’ambassade de la République Fédérale d’Allemagne au Togo et à ISCOME qui exécute ce projet.
Venus de plusieurs villages de la commune Wawa 2 et Amou 3, les participants ont été outillés dans le but de renforcer les mécanismes qui vont briser les différentes formes de barrières limitantes et faire des enfants et les femmes des agents jouissants pleinement de leurs droits fondamentaux et socioéconomiques , prêts à façonner leur avenir et à contribuer de manière significative à leur communauté dans un environnement sûr et inclusif.
Pour Mme Trenkel Lilly, représentante de l’ambassade d’Allemagne au Togo, la promotion et le respect des droits de l’homme déclarés universels par les Nations Unies en 1948 n’est pas qu’un travail des gouvernements et des chefs d’États. Il revient à nous tous de s’engager pour ces droits universels sans distinction de sexe, de notre âge, de nos origines, de notre profession et de notre apparence . ‹‹Pour accomplir cette tâche souvent difficile dans une atmosphère où les femmes et les enfants sont vulnérables, nous soutenons des initiatives de la société civile comme dans ce cas dans plus d’une centaine de pays›› a-t-elle déclaré.
Les communes bénéficiaires se sont engagées à créer de bonnes conditions pour la réussite de ce projet. La séance a été meublée par les intermèdes du groupe folklorique « OMLATSE » de Gbadi N’kougna.
Basile AMENUVEVE