2è congrès statutaire de l’UNIR :Faure Gnassingbé remobilise ses troupes
Le parti Union pour la République (UNIR) a tenu le lundi 26 février 2024 à Kara son deuxième congrès statutaire. Les 1500 délégués venus de toutes les régions du pays ont participé au travaux dirigés par Faure Essozimna Gnassingbé, le président National du parti Unir.
Placé sous le thème « S’unir davantage pour plus d’engagements au service de la population », le congrès devrait permettre au parti de réviser ses textes, renouveler son bureau exécutif et investir officiellement les candidats devant défendre les couleurs du parti aux élections législatives et régionales du 20 avril prochain.
A l’ouverture des travaux, Faure Gnassingbé a rappelé aux militants du parti bleu ciel sa conviction et le contexte dans lequel le parti est créé. « Lorsque nous avons décidé d’opérer le 14 avril 2012 cette mutation majeure dans la vie politique de notre pays, nous étions animés d’une conviction profonde, celle que notre force vient de notre unité ; de notre qualité à transcender nos différences pour forger un avenir commun », a-t-il déclaré avant de rappeler aux militants que les assises de Kara se tiennent dans un contexte politique particulier, celui processus électoral en cours en vue de la désignation des députés et conseillers régionaux. « Ce congrès se tient dans un contexte du calendrier républicain qui est celui de la tenue dans quelques semaines des élections législatives et régionales. Si nous étions en classe et si j’étais un enseignant, je vous dirai pour les examens, conjuguer le verbe UNIR. Pour rester unis et solidaires dans vos relations interpersonnelles. Restez unis et solidaires à l’échelle de vos circonscriptions électorales respectives, restez unis et solidaires avec les instances du parti. Je suis devant vous convaincu que nous pouvons réussir et c’est mon intime conviction » a-t-il exhorté
Il faut rappeler que le parti UNIR a été porté sur les fonts baptismaux le 14 avril 2012 à Atakpamé et a remporté toutes les consultations électorales depuis lors.
Victor KOUTOWOU