Togo: les acteurs impliqués examinent le PROJET 95-SAFETIC

Du 27 au 28 mai 2025, se tenu à Lomé, un colloque national couplé à l’exercice de simulation de gestion de crise sur la sécurité du transport des marchandises dangereuses et des installations de produits chimiques.
La rencontre organisée par le ministère en charge de l’environnement, financée par l’union européenne et d’autres partenaires, placée sous le thème : « Fiabiliser l’outil industriel pour accroître le développement économique», s’inscrit dans le cadre du PROJET 95 – SAFETIC qui est lui-même, la fusion de deux projets antérieurs notamment
le PROJET69-INSTASUR qui vise le « renforcement de la règlementation dans les installations chimiques à haut risque et réduction des risques dans les pays de la façade atlantique africaine» et ; le PROJET71-SECTRANS qui vise à assurer le « Transport plus sûr des marchandises dangereuses par route et par voie ferrée dans la région de la façade atlantique africaine ».
À travers ce colloque, le Togo veut pérenniser les acquis de ces projets régionaux qui regroupent les pays de la façade atlantique africaine.
Selon la Directrice de l’environnement, Madame Méry YAOU, <<la gestion des risques industriels constitue un défi de plus en plus redoutable pour le développement actuel et futur de tous les pays, particulièrement les moins avancés.
C’est pourquoi, affirme-t-elle, <<notre pays le Togo s’est fortement engagé depuis plusieurs années aux côtés de la communauté internationale dans la recherche de solutions à la problématique des risques NRBC afin d’améliorer les capacités de prévention, de détection et de réponse face à ces risques qu’ils soient d’origine naturelle, accidentelle ou criminelle>>.
Ayant adhéré à cette initiative depuis 2013 avec une réelle implication dans ces projets européens, le Togo, aujourd’hui, se saisit dudit colloque pour <<sensibiliser les acteurs dans un cadre de partage et d’échange d’expériences qui vont se dérouler à travers des panels>>, a confié M. ALASSANI Abdoudjalilou, Point focal national NRBC.
Aussi, a-t-il ajouté que l’objectif est: <<de faire la visibilité de toutes les actions que nous avons eu à mener. Il y a eu donc des ateliers au niveau des cinq régions du Togo qui ont rassemblé des batteries d’acteurs qui ont bénéficié des différentes formations en termes de gestion des risques liés aux installations classées et des accidents de transport des matières dangereuses>>.
Réaffirmant la gratitude du gouvernement togolais aux partenaires, Madame Méry YAOU
a soutenu que la sécurité et la sûreté des installations classées, contribueront sans doute non seulement à fiabiliser l’outil industriel mais également à améliorer la croissance économique du pays.
JKA