Togo: Célébration de la Journée mondiale de l’habitat couplée du lancement de la 5ᵉ édition de “L’ONAT à la rencontre du Togo”

 

L’Ordre National des Architectes du Togo (ONAT) a célébré ce lundi 6 octobre 2025 à Lomé, la journée mondiale de l’habitat. Cette journée initiée par les Nations Unies met en lumière chaque année les défis de planification urbaine et le droit à un logement décent auxquels sont confrontés les populations. Placée sous le thème « Réponse aux crises urbaines », cette célébration est un appelle lancé aux États à repenser leurs politiques d’aménagement face aux effets du changement climatique et aux croissantes démographiques. Le Togo, a retenu le sous-thème « Matériaux locaux et innovations technologiques au service de la résilience ».

 

 

Dans son intervention, le Dr EDOH Komla, Directeur de cabinet du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme foncière, représentant son ministre de tutelle pour la circonstance, l’initiative de l’ONAT à mettre en valeur les matériaux locaux . ‹‹À travers l’ONAT, nous voulons valoriser les matériaux locaux, moderniser nos pratiques et garantir à chaque citoyen un logement décent et abordable. », a-t-il déclaré

 

 

À occasion, l’Ordre National des Architectes du Togo (ONAT) a annoncé de la 5 ème édition de ‘‘l’ONAT à la rencontre du Togo’’ qui se tiendra à Dapaong du 29 janvier au 1er février 2026. L’ONAT à la rencontre du Togo, est un événement stratégique visant à rapprocher l’expertise architecturale des populations. C’est une initiative qui permet aux populations de comprendre l’importance de l’architecture dans une société.

Péyébinesso LIMAZIE président de l’Ordre National des Architectes du Togo (ONAT)

 

 

Le président de l’ONAT, Péyébinesso Limaziè, a précisé que la 5 ème édition mettra un accent particulier sur la vulgarisation du métier d’architecte et l’usage des matériaux locaux. «L’architecture n’est pas un luxe, mais un droit pour tous. Elle doit servir au bien-être collectif et accompagner la décentralisation dans notre pays. Les matériaux locaux sont adaptés à nos climats et à nos cultures. Il faut les réhabiliter et les moderniser pour construire des bâtiments plus solides, plus écologiques et plus économiques », a-t-il martelé.

 

 

La rédaction

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